lundi 8 avril 2019

Un printemps oriental avec Hanami !


Parce que le printemps à une saveur particulière pour nous (il nous a presque tous vu naître puisque Lulu est le seul fils de l'été !) et que la culture japonaise a une grande place dans nos cœurs, nous apprécions, depuis plusieurs années, fêter Hanami !

 
Du japonais Hana = fleur et Mi = regarder, c'est une fête durant laquelle il est coutume de se réunir en famille ou entre amis, pour pique niquer sous les arbres en fleurs (particulièrement les cerisiers), profiter de la beauté de la nature colorée et s'offrir quelques instants paisibles et sereins ensemble.


Lorsque nous habitions à Wissous, nous avions l'habitude de nous réunir sous les arbres, dès la floraison des 100 cerisiers du Parc de Sceaux. Aujourd'hui, nous avons la chance d'habiter à deux pas du Parc oriental de Maulévrier, qui proposait, ce week end, d'ouvrir ses portes plus tôt, spécialement pour fêter Hanami !


Nous étions très nombreux à nous retrouver sur les pelouses de ce magnifique parc, qui fut créé au début du 20ème siècle par le grand voyageur passionné d'extrême Orient Alexandre Marcel, puis abandonné pendant 40 ans. 


Aujourd'hui, il a retrouvé toute sa splendeur et son symbolisme, grâce aux inspirations des grands parcs de promenade de la période Edo au Japon, mis en œuvre ici par l'association du Parc Oriental. 


C'est donc un réel plaisir de déambuler, à son propre rythme, dans cette représentation du paradis japonais. Ici, il faut laisser aller son imagination au fil des pas à travers ce tableau paysager créé par Alexandre Marcel... et très vite, on peut apercevoir, de petites îles baignées par la mer, une rivière qui coule à même les montagnes, des côtes rocheuses déchiquetées...


Grâce au livret de jeu, distribué à l'entrée à l'attention des enfants, il nous a été possible d'aborder cette approche poétique de la création de ces espaces.


Le bambou est souple et solide comme l'amitié.
La pierre bien en terre, ne bouge pas, elle est le symbole de la stabilité.
Cette petite plante couvrante verte repose l’œil, elle représente la quiétude.
Les carpes Koï, aux belles couleurs, vivent très longtemps, elles symbolisent la longévité.


Et puisque la promenade amène aussi au repos, nous avions apporté avec nous nos tapis ainsi qu'une sélection de lectures japonaises pour chacun !

Pour le petit Jules: notre famille fétiche,les aventures de la famille souris magnifiquement illustrées par Kazuo Iwamura.



Ainsi qu'une découverte de la médiathèque: les aventures des animaux de Miru Miru de Haruna Kishi et Mathilde Maraninchi. 


Pour Valentin, fan de la série d'Eiichiro Oda: un numéro de One Piece, pour se plonger dans les aventures de l'équipage de Luffy à bord du Vogue Merry !


Pour Lucas (qui devient presque aussi "mordu" de manga que son grand frère et son père !): ChopperMan, une série loufoque créée par Hirofumi Takei (d'après la série d'Eiichiro Oda) dans laquelle les personnages de One Piece auraient subi de vagues transformations... 

Pour Papa, le premier tome d'Akû le chasseur maudit, (scénario de Muneyuki Kaneshiro et dessins de Akeji Fujimura): le début d'une quête de vengeance à l'ère froide et inhospitalière du Paléolithique.



Et pour Maman (qui s'initie au sens de lecture japonaise !): l'Atelier des sorciers de Kamome Shirahama, une approche fraiche et stylisée de la pratique de la magie !



Ce fut donc une belle journée de Hanami pour fêter le printemps, la créativité et l'imagination ! 


vendredi 15 mars 2019

Des Sciences en Familles: mais Qui mange Qui ?

Ce mois-ci, nous avons participé à une soirée organisée par la LPO au niveau national: la 13e Nuit de la Chouette !

Ce 2 mars fut donc consacré, chez nous, à la re-découverte des rapaces avec des séances de lecture, d'observation et d'écoute grâce aux différentes revues que nous affectionnons et dont la médiathèque de Cholet est très bien fournie: La Hulotte, la Salamandre etc
Grâce au site dédié à cet évènement,et leur guide des rapaces nocturnes nous nous sommes entrainé toute la journée, entre deux activités, à reconnaître le chant et l'image de chaque rapace nocturne que nous serions susceptible de rencontrer ce soir-là !


A la nuit tombée, nous nous sommes donc couverts et équipés pour une chouette soirée à laquelle nous n'avons finalement rien vu et rien entendu ! 
Arrivés en retard, car nous attendions que Papa rentre du boulot, nous sommes arrivés après les nombreuses "repasses" des animateurs qui ont fait fuir nos fameux rapaces nocturnes ... le principe est de passer le chant des oiseaux que nous voulons entendre avec un émetteur, comme si on les appelait. Sauf qu'il ne faut pas en abuser car les animaux s'en rendent vite compte et finissent par s'en aller. Bref, après avoir attendu patiemment puis discuté avec les organisateurs, nous nous sommes fait offrir un cadeau merveilleux !


Des pelotes de réjections !

Ce fut le début d'un chantier méticuleux et passionnant ! Arrivés à la maison, nous les avons observées, mesurées, détaillées, puis avons notés leurs particularités en suivant les fiches fournies par la Fédération Connaître et Protéger la Nature


Nous les avons ensuite trempées dans l'eau pour les ramollir. Nous avions devant nous 8 pelotes : 6 de chouettes Hulottes et 2 de chouette Cheveche.


Au matin, nos pelotes avaient bien ramollies et étaient prêtes à être disséquées.
Équipés de leurs loupes et de leurs pinces en plastiques ( les pinces à épiler sont trop dures et cassent les os qui sont parfois fins comme des arrêtes de poisson), nous avons ouvert ces pelotes et découvert, minutes après minutes, des centaines de petits os. Malgré le fait que leurs tailles ne variaient pas de plus d'un centimètre l'une de l'autre, certaines pelotes contenaient plusieurs cranes et donc plusieurs squelettes complets( 4 maximum) et d'autres n'en contenaient qu'un seul ( souvent plus gros). 



Nous avons ainsi mis en lumière le nombre approximatif d'animaux mangés par jour et par rapace : une moyenne d'un animal par pelote de chouette Cheveche et une moyenne de trois animaux par pelote de chouette Hulotte, à raison de deux à trois pelotes rejetées par jour.


Grace aux planches de reconnaissances CPN , nous avons identifié qui avait été mangé ! Tous les squelettes que nous avons découvert appartenaient à la même famille de petits insectivores, au sein de laquelle nous avons séparé deux groupes de cranes à long museau: ceux qui ont des zygomatiques et qui sont plus gros : les taupes, et les plus petits qui n'ont pas de zygomatiques: les musaraignes.
 
Par mesure de propreté et d’esthétique, nous avons donné un petit bain de javel à nos petits os qui en sont ressortis tout blancs mais également plus fragiles !

 Avant...

                                                              Après... 



Pour cette dernière étape, chacun s'est muni du modèle de squelette de petit rongeur pour trier leurs mini os blancs, sur du papier de couleur foncée. 


Pour la présentation, chacun son style : Lucas range et étiquette...




... quand Valentin crée un musée pour ses Lego !


Parallèlement à ces manipulations, nous avons approfondi nos recherches pour répondre à cette question de Qui mange Qui ? 


D'après le très bel album documentaire Le tigre mange-t-il de l'herbe , nous avons poursuivi nos recherches et nous sommes familiarisés avec la notion de chaine alimentaire et de l'implication des déséquilibres d'un écosystème (notamment ceux qui sont liés aux Hommes).



Ce que nous avons particulièrement apprécié dans ce livre, c'est la notion de cycle qui se répète à l'infini. Contrairement à la définition, habituellement proposée, des chaines alimentaires démarrant d'un végétal pour se terminer par un super prédateur, cet album nous interpelle "qui mange le tigre ?" Personne ! Mais le tigre meurt et se décompose, nourrissant les mouches et la terre, qui elle-même nourri l'herbe et ainsi la chaine cyclique redémarre...


Avec les plus grands, nous avons emprunté un très beau et très grand livre que nous avons utilisé pour apprendre et comprendre de nouveaux mots:  
écosystème = biotope + biocénose 
De très belles pages qui ont évidemment déclenchées de nombreuses causeries sur le sujet...




Avec les plus petits nous avons terminé "ce cours de science maison" en illustrant le jardin des chaines alimentaires de leur choix !






Dans quelques semaines nous pourrons poursuivre nous découvertes des rapaces avec le spectacle vivant du Puy du Fou et nous pourrons même nous préparer grâce aux ressources pédagogiques que le parc met en ligne sur son site !

lundi 4 mars 2019

l'Instruction en Famille: la joie des rencontres "non-sco"

Envie de partager ici la joie que nous avons de rencontrer d'autres familles qui, comme nous, pratiquent l'école en famille ... et peut-être répondre à des questions que certains nous posent souvent !

Être instruits à la maison signifie-t-il rester toujours à la maison ? 
Non ! Au même titre qu'être instruits en famille ne signifie pas : rester toujours en famille!
Le lien social est très important pour nos enfants. Lorsqu'ils allaient à l'école, la collectivité induisait un certain lien social et les échanges "obligés" entre des petits d'âges rapprochés. On ne se posait ainsi pas plus de question lorsque tout se passait "bien".
Or, le propre de l'instruction en famille, de "l'école à la maison" est que cela se passe dans les foyers des uns et des autres. Le lien social est alors devenu le sujet d'un questionnement et d'une certaine organisation.

C'est pour ceci que de nombreuses familles organisent et participent à des réunions "non-sco" (se définissant ainsi en comparaison aux enfants scolarisés). Ainsi, on peut voir certains parc, certains musées ou certaines structures de jeux envahis par de petits groupes d’enfants d’âges différents, en pleine période scolaire !

Comment s’organisent ces réunions ?
D’une région à l’autre, d’un département à l’autre, voir même d’une ville à l’autre, les pratiques sont différentes. Il y a ceux qui se réunissent régulièrement en suivant un calendrier, ceux qui attendent les élans de motivation de chacun, ceux qi se rencontrent plusieurs fois par fois, et ceux qui ne se retrouvent qu’à la belle saison. Depuis notre départ en voyage il y a 2 ans et demi, nous avons posé nos valises dans sept régions différentes: autant de groupes IEF différents qui nous ont accueilli avec leurs particularités propres!

Que fait-on lors de ces réunions ?
Chaque groupe a sa spécialité : certains ne se retrouvent qu’à l’extérieur (se réservant la possibilité d’annuler en fonction de la météo) et évitant par là de chambouler l’intimité des chambres d’enfants. C'est le cas du très chaleureux groupes de familles que nous cotoyons en ce moment sur Cholet !


D’autres habitent loin les uns des autres et s’invitent chez soi à tour de rôle (comme nous le faisions dans la Nièvre). 


D’autres encore se révèlent être de véritables organisateurs d’évènements et réservent même certaines structures de loisirs, sportives ou culturelles pour leur groupe en IEF (comme les familles cévenoles).
Il existe même des camps organisés sur plusieurs jours durant l’été, pour lesquels des camping sont réservés pour l’occasion. C'est ce que propose l'association Les enfants d'abord ( LED'A), réunissant donc des familles venant de toute la France !

Comment intégrer une de ces réunions ?
Après chaque déménagement ou même dès les premiers mois de déscolarisation, la question de rencontrer d’autres parents instructeurs et d’autres enfants IEFeurs se pose très rapidement. Or, les groupes de familles « non-sco » sont comme leurs « écoles-maison », elles sont créées et organisées en fonction des personnes !





Les groupes familiers des réseaux sociaux sont les plus accessibles et les plus rapides à trouver lorsqu’on est « le petit nouveau », et les premiers contacts sont souvent réalisés rapidement. Ici par exemple, dans le 49, nous avions pris contact avec des familles vivant dans le coin avant même d'emménager, car nos amis du blog A l'école des buissons nous avaient préalablement invité sur le groupe Facebook local ! Les premiers jeux au parc se sont donc déroulés mois de 15 jours après notre arrivée !


En revanche, dans certaines régions, dans lesquelles les familles sont majoritairement contre les réseaux sociaux, il peut être assez compliqué de s’y intégrer si l’on a aucune connaissances préalables.  Ces groupes fonctionnent souvent par mailing-list fermées afin de communiquer à plusieurs et de s’organiser à distance, parfois même à l’échelle d’un département ! Lorsque nous étions en wwoofing, le fait de vivre chez une famille habitant sur place nous permettait de faire connaissance avec ces familles facilement.

Par contre, en Lozère, nous étions isolés dans le nord du département et dans un petit village de montagne sans familles... et il nous a fallu plus de 6 mois pour accéder au réseau existant dans le sud du département car les familles "non-sco" vivaient et se réunissaient majoritairement dans les Cévennes... à plus de 2 heures de chez nous !


A qui ces réunions profitent-elles ?
Les petits comme les grands ressortent souvent épanouis de ces rencontres. L’homme est animal grégaire, il apprécie de partager et de vivre des moments en groupe. Les enfants profitent ansi de plusieurs heures d’échanges concrets avec leurs pairs. A la différence des échanges entre écoliers, qui se voient contraints de partager plusieurs heures, jour après jour avec leurs camarades d’âges similaires ; les échanges vécus par les enfants lors de ces réunions sont volontaires (puisque non-obligatoires) et de ce fait, souvent très qualitatifs. Nous l'observons clairement puisque nous l'avons vécu. Jamais les enfants n'ont subi d'intimidations ou de violences physiques répétées au sein de ces groupes par exemple, alors que ces violences faisaient l'objet de nombreuses discussions et même de rendez-vous pris avec les directeurs d'école lorsqu'ils étaient scolarisés.


Du côté des parents, c’est également très épanouissant, structurant et rassurant de partager, discuter, débattre et/ou se renseigner. Les sujets ne manquent pas à propos de ce rythme de vie qui nous réunis, des législations, des différentes méthodes d’apprentissages et des pédagogies, ou simplement pour discuter entre adultes. 

A le manière des actifs qui parlent "du boulot", les parents instructeurs se comprennent concernant leur quotidien particulier et les astuces sont toujours bonnes à partager !

samedi 9 février 2019

Adaptations et ajustements de notre école- maison

Nous voici en plein milieu de notre troisième année d'instruction en famille et, à la veille de rencontrer de nouveaux inspecteurs d'académie, nous nous rendons compte que notre école- maison ne cesse d'évoluer !



En effet, comme toutes les familles "non-sco", nous inventons notre école et construisons ensemble notre classe au quotidien. 
Les premiers mois ont représenté une véritable déscolarisation puisqu'il avait fallu que chacun trouve sa nouvelle place: des enfants apprenants en face de parents instructeurs. Il a également fallu s'organiser dans le temps et dans l'espace, dénicher des méthodes, adopter des états d'esprits et chercher des affinités avec différentes méthodes... tout ce travail a été très conséquent au début mais il n'est ni achevé, ni figé, puisqu'il nous tient à cœur de respecter au maximum le rythme de chacun, tout en restant en accord avec celui des autres, et en restant proche du programme des autres écoliers.



Pratiquer l'école à la maison n'est pas tous les jours une partie de plaisir, il faut se l'avouer. Même si apprendre découvrir, évoluer et persévérer est toujours une source de joie; l'état affectif, émotionnel et physique de chacun varie et impacte beaucoup sur nos séances en classe. Notre organisation familiale très fusionnelle comporte de nombreux points forts (surtout quand nous vivons dans des endroits où la promiscuité ne laisse pas la place aux "pièce en plus" ou autres claquements de portes), mais aussi certains points faibles: en classe par exemple, lorsqu'un des enfants "flanche" ou qu'il ne peut plus voir sa trousse en peinture... c'est toute la famille qui a du mal à avancer...

Plus le temps passe, plus les enfants grandissent et plus les apprentissages sont conséquents, importants et complexes, et plus nos séances "formelles" nécessitent de temps et d'énergie. Dans cet article pour Pass Education (clic ici !), je parle de l'impact très positif qu'ont toujours eu les jeux sur nos apprentissages, car apprendre en jouant est très ludique et semble moins contraignant, et que jouer en apprenant est très motivant pour ceux qui peine à tenir devant les méthodes classiques "papier-crayon ".

Dans ce contexte, nous avons décidé d'intégrer notre passion du jeu au service de la motivation et de la discipline dans notre classe, afin de pouvoir nous concentrer sur l'essentiel (les apprentissages) et surtout de réveiller le désir d'apprendre au quotidien


Pour ceci, Maman à déniché une expérience innovante pour nous (qui ne sommes pas très calés sur les nouvelles technologies...): c'est un jeu de rôle coopératif et numérique, qui permet aux apprenants de transférer leur comportement à leur avatar qui va ensuite gagner ou perdre des points de vie ou d'expérience ( favorisant ou défavorisant ainsi des comportements en accord ou non avec les valeurs que nos défendons ici) en vue d'acquérir de nouveaux pouvoirs qui sont eux, ancrés dans notre réalité ( apprendre à utiliser soi-même l'ordinateur, découvrir des nouvelles techniques de relaxations ou avoir le droit de préparer seul un repas...) 



Il est possible que le jeu tourne mal et que la coopération entre les joueurs soit trop faible et que l'un d'eux tombe au combat et se voit donc affligé d'une sentence ( perte de "temps d'écran", devoir préparer un gâteau pour les autres, préparer un exposé sur un thème défini etc)

De plus, nous avons également la possibilité de participer à des quêtes (préparées à l'avance évidemment) qui mettent en scène nos cours collectifs d'Histoire ou d'anglais par exemple. 


En ce moment, nous sommes en pleine quête du Graal puisque nous étudions le Moyen-Age et que nous habitons en dessous de la Bretagne et qu'à l'issue de notre quête, nous pourrons, peut être, "rencontrer" certains personnages légendaires juste à côté de chez nous... au Puy du Fou !!!



Cette plateforme ne métamorphose pas notre école-maison qui reste identique en terme de contenu, mais elle nous permet, pour un temps, de la rendre plus ludique et attractive! 


lundi 28 janvier 2019

Nouvelle année, nouveaux projets?

L'année 2018 s'est achevée dans un climat d'incertitude pour notre tribu ...
A peine Maman avait-elle pu présenter son projet d'installation agricole au jury, qu'il a fallu reposer les pieds sur Terre ... les poches vides et les placards aussi, il nous a fallu réagir rapidement afin de rebondir ensemble et nous permettre d'avancer !


Et oui, la Lozère nous a appris beaucoup, mais nous n'y avons malheureusement pas trouvé ce que nous cherchions. Là, nous avons bien grandi dans nos convictions, nous évoluions au sein de la nature sauvage, nous avions adopté les gestes écologiques du quotidien qui nous permettent de consommer autrement, dans le respect de notre environnement et nous avons appris à apprécier la Vie au fil des saisons, avec son rythme propre au cours de l'année.




Néanmoins, il nous manquait deux choses essentielles:  un job d'appoint pour pouvoir subvenir à nos besoins, tout en cherchant notre futur lieu d'installation, et  ... du lien social ! 


Le sentiment d'être perdus en haut des montagnes arrondies s'est petit à petit transformé du bien- être et de la légèreté des pensées qui s'évadent en altitude, au sentiment de solitude : pour les enfants qui ne côtoyaient que très peu de leurs pairs ( les familles "non sco" vivant plus loin dans les Cévennes ou bien en Haute Loire ) et les parents qui avaient du mal à combler les trous ...


Bref, pas question de se morfondre chez nous, les Roman'Oh !

Et aussitôt les prises de conscience établies, les mots posés et les émotions émoustillées : ce fut l'heure de ressortir les cartons, de remonter la remorque, de trier le surplus et de démonter notre mini- ferme !



Quinze jours après l'ultime épreuve de Maman pour son oral de fin de formation, nous étions reparti pour de nouveaux horizons ! Grâce aux arrières- grands- parents qui nous accueillent temporairement dans la ville de Cholet ( où elle a passé de nombreuses vacances, petite fille ) nous avons l'occasion de digérer cette année d'apprentissages, de nous rapprocher de la famille et de découvrir de nouvelles pistes sur le chemin nous menant au lieu qui accueillera la construction de nos rêves ! 


Le changement de Vie, que nous avons engagé depuis un peu plus de deux ans, est une évidence pour nous, même si il n'est pas évident tous les jours. Nous avons tous vécu ce retour en ville comme un échec, et débuté l'année épuisés par tant de bouleversements... c'était sans compter sur le soutien des nôtres : grand-mère, oncle et tante, qui nous aident à nous relever !


Du coup, sur les jours de repos de Papa, nous partons à la découverte du pays d'Anjou et surtout, un peu plus au nord, de la Bretagne ... qui semble nous tendre les bras et nous envoyer ses embruns !