vendredi 3 février 2017

Découverte du Vivant: prendre soin des vieux pommiers

Ici, à la Chaume, on s’occupe du jardin grâce aux principes de la permaculture mais aussi en y accordant une certaine spiritualité de la nature…


Alors, lorsqu’il s’agit de s’occuper des vieux pommiers pour les préparer au renouveau du printemps, on s’applique!

Tout d’abord, nous avons choisi une semaine de redoux, sans gelées prévues dans les 8 jours…
Nous avons commencé par "nourrir" les racines des arbres en saupoudrant le sol de cendre froide, en formant un cercle autour du tronc représentant sa couronne, c’est-à-dire: à peu près l’envergure de ses grosses branches (puisque cela correspond à l’envergure de ses racines). 



Ensuite, nous avons recouvert ce cercle d’un second, en bois broyé ayant composté depuis quelques mois. (Le cercle ayant une symbolique et une place très importante dans la nature et notre environnement: planètes, astres, horloge, cycle des saisons, cercle familial, symbole du mandala etc…)


Pour la taille, nous avons commencé par nettoyer les outils (sécateurs, cisailles, scies arboricoles) car nous les avions utilisé sur d’autres arbres atteints par des champignons. Avec du vinaigre blanc pour désinfecter, nous évitons de transmettre les maladies aux pommiers que nous allons tailler.


Le but de cette taille est tout d’abord de soulager ces vieux pommiers afin que le poids des futures pommes ne cassent pas les vielles branches. Pour ceci il faut penser à trois choses: faire en sorte que les grosses branches qui restent soient le plus horizontal possible, laisser passer la lumière (en s’imaginant l’arbre avec ses feuilles, nous coupons les petites branches qui ne recevront pas les rayons du soleil), et laisser passer l’air (laisser assez d’espace entre les branches pour qu’un petit oiseau puisse traverser en volant).


En prenant en compte tous ces éléments, tout le monde s’y met!


A la fin, le jardin est recouvert de petites branches que nous rangeons, à l’abri, pour qu’elles sèchent et nous donnent du petit bois.


Lorsque nous coupons une branche un peu plus épaisse, cela fait une entaille qui représente une ouverture possible aux maladies. Nous récupérons donc des turricules 
(les petits monticules de rejets des vers de terre qu'ils font sortir des profondeurs avec leurs excréments), nous en appliquons une épaisse couche sur l’entaille et cela forme comme un pansement.



Maintenant, on attend le printemps!!!!


 

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